Talons architecturaux - Les talons Courbette et Trapèze
Sculptés, architecturés, ces talons qui métamorphosent une chaussure en objet d’art en mouvement ont envahi les défilés de l’automne hiver 2019. Une tendance forte dont les contours avaient déjà été dessinés par Monsieur Roger Vivier dans les années 60. Il avait étudié la sculpture aux Beaux-Arts et les talons étaient l’expression naturelle de sa créativité. Pour autant, il gardait toujours à l’esprit cette notion de confort aujourd’hui tant recherchée. Ainsi, le talon Polichinelle créé en 1960, avec sa forme sculpturale plus large pourrait être considéré́ comme le tout premier talon carré pour chaussures de femmes, et le talon Trapèze fut lancé en 1966.
Pour la collection Automne/Hiver 2019, Gherardo Felloni a réinterprété ces deux pièces d’archives et perpétue l’esprit innovant et créatif de Monsieur Vivier. Des retours entre héritage et modernité : le talon Courbette joue avec des duos de matières et de couleurs, Trapèze se distingue par un placement audacieux du talon qui rend l’ensemble plus graphique.
Les Courbettes Bow, le confort de l'extravagance
Parfaitement extravagantes, Marie-Antoinette les aurait adoptées si elle avait pu les essayer tant leur confort se conjugue à merveille à leur style. Ces escarpins savent aussi se faire plus discrets avec leur nœud amovible grâce à un jeu de pressions. Pour arpenter les rues avec panache.
Les Trapèzes Extra Vivier, féminine Graphique
Et si la hauteur était synonyme d’aisance ? Son talon trapézoïdal nous porte avec féminité jusqu’au bout de la nuit. Une élégance intemporelle qui se fait remarquée par une boucle rectangulaire oversized.